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Le courage de la rétroaction

Rétroaction efficace

Pas toujours facile de concielier harmonie et rétroaction!

Ceux et celles qui, en situation de gestion, ont déjà eu à donner de la rétroaction (ou feedback, en anglais) à un employé savent à quel point cet exercice peut se révéler difficile. Évidemment, quand il n'y a que du positif à souligner, la tâche s'avère beaucoup plus agréable à remplir. Mais toutefois, une bonne rétroaction ne serait pas complète sans amener à la personne ainsi évaluée quelques points d'amélioration, quand ce ne sont pas des points carrément négatifs. C'est essentiellement là que le bât blesse...

À moins de souffrir d'un trouble quelconque de la personnalité, l'énonciation de points négatifs demeure une épreuve pour tous les protagonistes. Évidemment, pour l'employé qui reçoit lesdits commentaires, mais tout autant pour le porteur du message. Nous sommes si naturellement enclins au maintien d'un certain degré d'harmonie et à l'évitement des conflits que ces traits de caractère, aussi nobles soient-ils, peuvent souvent devenir contre-productifs en contexte d'organisation. Dès lors, comment donner l'heure juste à l'employé concerné, même si la chose nous rebute?

C'est la question que s'est posée Amy Jen Su, et à laquelle elle répond, dans son article publié sur le site Internet de la Harvard Business Review (lire son article intitulé « Giving Feedback When You're Conflit Averse »). Voici donc quelques clés tirées de sa réflexion.

  • Le premier pas à faire vers de meilleures interventions est de reconnaître la raison de son inconfort, à savoir une probable aversion aux conflits. Ces derniers sont des éléments incontournables de la vie en société et peuvent, si correctement gérés, être une source positive de renouveau et d'amélioration. À garder à l'esprit, donc;
  • Évitez la procrastination! En reportant au lendemain ce qui doit être fait aujourd'hui, vous risquez de rendre cet exercice de rétroaction encore plus difficile, du fait de la dégradation potentielle du contexte organisationnel et du climat de travail. Les mots à dire et les gestes à poser seront dès lors plus ardus, ce qui n'arrange personne au bout du compte;

Lire l'article complet de François Normandin sur le site de la revue Gestion.