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Se lancer et réussir

Jean-Philippe Bouchard et Claudia Chassé Entrepreneurs et mentorés

Le monde ordinaire ne comprend pas à quel point le statut d’entrepreneur, c’est intense.

Deux mentorés discutent sur ce sujet dans la vidéo « Se lancer et réussir », de la série « Entreprendre et persévérer », produite par le Réseau Mentorat.

 

Jean-Philippe Bouchard, de la Distillerie du Fjord, un mentoré du Saguenay-Lac-Saint-Jean explique que ça ne fait même pas un an que son produit est distribué à la SAQ. Pour lui, c’est comme si c’était hier : « Le temps passe tellement vite, des fois, faut se pincer. »

Il a commencé très tôt le processus de mentorat, au moment où il démarrait son entreprise. « Mon mentor et moi, on s’est rapidement dit qu’on allait déjeuner une fois par mois pour suivre l’évolution de la business. Au fur et à mesure que l’entreprise grandissait, la relation avec mon mentor grandissait aussi! »

Claudia Chassé, de Lait de poule, mentorée de Lanaudière, renchérit sur sa propre relation mentorale, instaurée dans la folie du rythme de vie qu’elle venait d’adopter : « Ça aide à se recentrer parce que ça va vite (Jean-Philippe Bouchard réagit en éclatant de rire). Je n’étais pas partie pour être entrepreneure, mais, un jour, j’ai senti qu’il fallait que je le fasse! J’ai eu l’idée de mon entreprise le vendredi; le lundi, je faisais mon plan d’affaires. Mais passer à l’action, c’est une autre étape! C’est là que je me suis tournée vers le mentorat. »

Elle ajoute que le mentorat n’a eu que du bon : « Mon mentor est là pour m’épauler. Il me permet d’adopter une vision, un profil entrepreneur. Dès que je me suis lancée en affaires, ç’a été super vite. À cette étape, les choses nous arrivent souvent en réaction, sans qu’on les ait préparées. C’est là que le mentor aide à me calmer, à y aller une marche à la fois. Il permet de sortir du mode résolution de problèmes et de s’attaquer à la vision à long terme. Ça fait du bien! Comme entrepreneur, le mentorat nous ramène à ce qui compte vraiment. »

Jean-Philippe acquiesce : « J’utilise souvent l’expression : ‘‘embarquer dans l’hélicoptère’’. En affaires, on est souvent collé le nez sur la vitre. La relation mentorale, c’est comme faire un tour d’hélicoptère. On s’élève au-dessus de la mêlée. On voit à long terme et on développe le savoir-être. Le mentor va me poser des questions, va me challenger, va vouloir m’amener un peu plus loin… »

« … sans te dire quoi faire », insiste Claudia.

« Exactement! Un mentor n’est pas un professionnel de notre industrie. C’est un entrepreneur. C’est vraiment enrichissant comme relation. »

 

Une collaboration de Stéphane Desjardins.